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ICI JE SUIS LIBRE

De choses et d'autres.

 

 

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Écrire un poème pour conjurer le sort.

 

 

 

 

Mettre sa peau sur la table. Mettre tout ce qu'on est dans le moment présent. Voilà la clef.
Même jusqu'à la perdition. Même jusqu'à la brûlure.

 

 

Samedi 13 octobre 2007, le soir

 

OCEAN OF NOISE

 

 

Tu n'es pas à vendre tu n'es pas même un simple papier chiffon déposé là, sur une armoire poussiéreuse, sur une étagère sans vie. Tu n'es pas l'objet inerte, le décor de mon imagination ni le mannequin figé dans la boutique de souvenirs. Je suis un moustique, un éphémère je viens à peine de naître et je serai mort peut-être ce soir la vie est courte alors je cherche un peu ta lumière et tes mains encore car là où j'habite il n'y a pas de lueurs il n'y a pas de couleurs, je veux juste sortir un peu de ma nuit et je veux partager un peu de ta lumière avant que le soir ne retombe à nouveau et que le crépuscule ne brûle mes élytres. Je suis l'insecte que tu n'as jamais nommé et que tu gardes sous ta manche, qui ne doit pas apparaître au grand jour, mais qui ne doit s'éloigner trop loin non plus. Je parle des abandons pour mieux conjurer le sort, des oublis pour mieux me souvenir et des absences pour mieux vouloir les combler. Je suis celui qui empêche les choses de sombrer dans l'oubli. Je suis l'insecte qui a peur d'être oublié et de perdre le morceau de soleil qu'il a à peine touché, à peine respiré, à peine aperçu dans une sorte d'intermède musical. Le rêve est beau mais jamais autant que la réalité dans toutes ses gênes et dans toutes ses peurs, ses craintes, dans tous ces mots qui ne sortent pas, et choses qu'on ne voyait pas comme ça, et toutes les choses tellement plus belles. Le rêve est beau mais jamais autant que la réalité dans toute sa maladresse, dans tous ses bruits, dans tous ses mélanges et ses battements de cœur.

 

 

 

Mercredi 10 octobre 2007, le soir

 

INDÉPENDANCE

 

Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'avoir une discussion marquante avec une amie. Nous avons parlé de moi, une fois n'est pas coutume. Elle semblait vouloir me dire quelque chose d'important, quelque chose qui, apparemment, lui tenait à coeur de dire et qu'elle gardait à l'esprit depuis un bon moment, attendant l'instant idéal avant de m'en parler. Nous avons parlé de moi donc, ce qui d'habitude me gêne, c'est peu dire, au regard de tout le mal que j'ai dans la vie courante, à parler de moi... Je veux dire, non pas en superficie, mais en profondeur... et dans le vrai. Là c'est dur, et c'est rare... Dans mes vrais problèmes. Des problèmes on en a tous, et c'est tant mieux, les miens sont, sommes toutes, assez classiques au final. Les gens qui me connaissent un peu le devinent, certains ont très bien compris, ils ne doivent pas se compter plus que sur les doigts d'une main au final, les gens qui me connaissent bien.

C'est la même chose au travail. C'est la même chose en amour. C'est la même chose, finalement, en général, et dans tout mon rapport à la vie. Je dois trouver mon indépendance dans tout ça. Indépendance des sentiments. Indépendance au travail. Je dois voir où je veux aller. Je dois savoir ce que je veux. Je dois me donner les moyens d'y arriver, penser à moi, à mon intérêt. Je dois, aussi, apprendre à dire non. Je dois retrouver un certain charisme, me redresser. Je ne dois plus avoir peur de certaines choses, je ne dois plus être influençable sur certains points. Je dois garder une part de mystère. Elle a touché au centre. Sans ambages, fermement, mais avec attention, pour me faire avancer, et non pas l'inverse. Finalement, les gens parfois me connaissent plus que je veux bien le croire, malgré mes faiblesses que je tente de cacher par tous les moyens. Il me semble que c'est quelque chose que je savais déjà, dont j'avais conscience, mais que quelque part je mettais de côté. Je me cachais en quelque sorte, à la manière d'un autiste. Je ne voulais pas me placer face à ma vérité, je me bandais les yeux.
Je le savais confusément, mais ça ma quand même fait un coup de l'entendre. Pourtant c'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre. Cela me fait réfléchir.

J'aime qu'on me dise la vérité de cette manière. Il y a si peu de gens, si peu d'amis qui pourraient vous mettre face à la vérité, comme ça. Sans chercher à y gagner quoi que ce soit, sans arrières-pensées, autre que d'être, tout simplement, sincère. Et sans chercher non plus à aller au-delà de la simple amitié, ce qui est le cas ici. C'est grâce à cela qu'on peut avancer, qu'on peut atteindre nos objectifs. Les gens qui me connaissent bien savent qu'ils peuvent me parler franchement, sans rien craindre. Je sais reconnaître quand quelqu'un est sincère, même si c'est pour me parler de mes défauts, de me dire ce qui ne va pas, je le prends toujours bien (même si parfois je peux râler au début), et je suis le premier à rire de moi-même. La meilleure façon de s'y prendre avec moi, c'est d'être sincère et direct. Sans chemins détournés ni ambiguïtés. Sans flou. Sans choses cachées, non avouées. Laisser tout ce qui est inutile sur le côté, et m'aborder simplement, en étant soi (avec tous les défauts, les qualités, les banalités et les singularités, les noirceurs et les lumières qu'il contient). J'aime quand les choses s'expriment, quel que soit le moyen. Et, plus important, c'est de me faire confiance (sans quoi je ne peux faire confiance à mon tour), de ne jamais douter de moi. Les sentiments éprouvés et exprimés envers ma personne n'annulent pas mes propres sentiments, et ne me font pas fuir, je ne fais pas partie de ceux-là.
À l'opposé, la pire façon d'être avec moi, c'est l'indifférence, l'absence d'attachement, de chaleur humaine.

Ça m'a toujours fait drôle me rendre compte, parfois, que des personnes me voient comme quelqu'un de compliqué, voire incompréhensible, bizarre, dont on ne sait pas par quel bout il faut le prendre, alors que, finalement, c'est vraiment tout simple, une fois qu'on a compris le truc, je suis le type le plus simple et qui n'a besoin que des choses les plus ordinaires au monde...
La clef est simple, peut-être si simple que les gens ne la voient pas toujours.

 

 

 

 

 

Lettre perdue, retrouvée par le gardien des songes F. il y a quelques jours. Elle date du 7 Novembre 2005.

 

Message qui pourrait t'intéresser J'espérais, au fond, que vous n'étiez pas d'accord avec moi, tant ce que j'ai dit est contraire à ce que je suis. A vrai dire, je suis en pleine "révolution" intérieure. Je viens de terminer cet ensemble de textes, ça m'a pris une énergie considérable, l'air de rien, pendant une semaine entière. Ensuite, il y avait comme un trou d'air. Surtout que maintenant, je commence à comprendre que ce ton employé, dans "perpétuelle" ou "nations closes", ce n'est pas vraiment moi. Ces livres sont de pures fantasmes. Je crois que je n'ai pas été sincère et pour moi, cette découverte est une torture. J'ai été à deux doigts de les effacer entièrement, ainsi que toutes les archives. Je ne dis pas cela pour me la jouer grand poète, qui va jeter ses écrits à la cheminée comme Mallarmé ou Rimbaud...Ma raison est pire que la leur, avoir la sensation de n'avoir pas été sincère avec moi, de m'être seulement attaché à l'esthétique. Je crois que je n'ai pas encore éclos en moi-même. Je crois même que je cultive cette méconnaissance de moi, qui me sauve un peu. Mais tous ces territoires étrangers, que je visite c'est pour en fin de compte, revenir à moi. Ce que je suis, c'est à dire, un être alambiqué, une combinaison des auteurs que j'aime. N'ai-je jamais écrit quoi que ce soit qui vaut le coup ? Je sais qu'à 24 ans, se poser cette question, c'est lamentable. Je n'ai absolument aucune conscience (par moments) de la qualité de mon travail. Travail que je n'assume pas dans la vie réelle. Ça fait des années que j'écris sur des forums et les choses n'ont pas vraiment évoluées. Je suis impatient. Et j'espère le chef d'œuvre, toujours, sur le champ. Évidemment je travaille beaucoup à cette fin, je crois que j'y travaille à peu près continuellement. Je suis ambitieux et l'ambition, la ténacité, c'est ce qui manque à beaucoup. Créer une revue m'intéresserait. Mais je serais plutôt pour partir de zéro. Je ne voudrais pas que cela reste accroché à internet, il y en a tant, des sites de poésie ou des revues virtuelles. Le titre, "l'enfance", est tellement restreint. Abstrait, et si peu abstrait à la fois. Surtout, si peu d'ambition dans ce titre. Je ne dis pas qu'il faut un titre du genre "Nouvelle poésie française" bien sûr, mais "enfance", c'est un peu fade, trop délimité. Que Ivar Ch'vavar s'occupe de la revue, ça ne me dérange pas... Mais je ne le connais pas encore suffisamment. Je n'ai pas encore eu le "déclic" à propos de ses écrits. J'ai trouvé cette page sur ce site que j'aime beaucoup : http://www.remue.net/article.php3?id_article=1038 (je viens de voir qu'à la fin vous êtes citée dans l'article ! donc vous devez probablement le connaître) Je pense qu'après avoir fini ce livre je réfléchis à construire quelque chose. Revue, site internet... Je pense que la contrainte est indispensable, aussi. Le pure travail de la forme est épuisant. C'est un boulot de dactylographe. Il faudra un filtre très fort sur les auteurs, au niveau de la sélection. Un tamis aux mailles très resserrées pour n'en laisser passer que les pépites... Je préfère, maintenant, un texte sincère écrit par une gamine de douze ans, plutôt qu'un travail acharné et torturé de la forme. La poésie est-elle morte ? Si oui, est-ce qu'il faut rendre les armes ou bien tout foutre en l'air, et créer quelque chose de suffisamment fort pour attirer les yeux... Et je voudrais aussi de la création graphique. Photographies, etc. De la création à tous les niveaux. Qu'il ne s'agisse pas que de poésie. La poésie fait fuir, désormais. Ceux qui affirment que personne ne lit de la poésie sont encore loin du compte, non seulement on ne la lit plus, mais elle fait fuir. Il faudra ne jamais perdre d'esprit qu'une revue est une œuvre, en soi. Je trouve comme vous qu'on a besoin de sortir du contexte du forum bleuaque, complètement. A bientôt claire François

 

 

 

La jouissance en écriture est comme un crime. Il faut, chaque fois, répéter le geste, aller plus loin dans le crime pour réussir à renouveller le plaisir.

 

 

REJETÉ

 

Noire, noire est la couleur.
Es-tu comme moi dans les jours qui se suivent, à attendre le soleil ?
Comment savoir si, quelque part, dans un repli de ton coeur je respire encore ?
La rancoeur, la peur, le rejet, la déception, la fierté, le silence... auront-ils le dernier mot ?

Est-ce un crime d'être sorti un peu de l'ordinaire, d'avoir crû en quelque chose qui n'était pas l'ordinaire ?
Comment faire avec ce noeud dans le ventre, maintenant ? À étouffer la voix de ton coeur d'une telle façon, jusqu'à la perdition ? Jusqu'à ce que les larmes ne puissent plus couler ?

 

Noire, noire est la couleur...


Qui s'inquiète du peu de douceur et du peu de bonheur qui m'est offert ?
Personne, personne.
Personne ne répond.
Des cendres il mes reste
Des Cendres chaudes

Pour y tracer un sourire avec le doigt

Un sourire malgré tout
Pour un improbable Soleil

Noire, noire est la couleur.

 

 

 

Lundi 1 Octobre 2007, 20 heures et vingt-sept minutes

 

 

 

Je me demande parfois si l'exaltation est toujours possible. Si je ne suis pas mort, définitivement enterré... Je me demande si j'en suis encore capable, si mon esprit, endolori, est encore capable de se mouvoir... Je me demande si des gens me lisent, si des gens pensent à moi. Suis-je délivré maintenant ? Suis-je délivré... Où vais-je, où errais-je ? Vais-je me réveiller soudain, vais-je aller de l'avant, continuer. De quoi suis-je encore capable ? Ai-je tout dévasté en moi, ne me reste t-il rien ? Ne suis-je qu'un somnambule, incapable, un fantôme parmi les vivants ?

Des odeurs, des émotions, des envies de futur, des parfums, des obstacles à franchir, des défis à relever, des énergies à soulever, des lumières à trouver. Une envie furieuse d'écrire qui jaillit parfois, jets de lave épisodique d'un volcan qu'on tente d'écouffer. Aller plus loin que tout. Plus loin que les autres, plus loin que les terres vierges. Plus loin, là au bout, où tournent les quasars.

Ai-je tiré sur la bonne ficelle, avec l'ours en peluche géant au bout ? Ai-je tiré la bonne carte, celle du futur, celle de l'éveil ?
Ai-je retrouver un esprit nouveau ? Un esprit unifié ? Ai-je retrouvé, tout simplement, mes esprits ? Vais-je dépasser mes gâchis, retrouver les premières lueurs. Ouvrir de nouvelles portes.

Un champ immense s'étale à l'infini devant moi. L'air est frais, nouveau. Un soleil neuf brille. Terres vierges, terres inconnues, terres renouvelées. Des terres qui, pourtant, sont familières. Je reviens. C'est moi.

 

 

 

 

Samedi 11 Août 2007, nuit

 

Rien ne me fait plus rêver, ni la nuit ni les étoiles, ni les sourires, ni les amoureux ni les paysages, ni les soleils ni l'écriture, ni la réussite ni l'argent, ni les espoirs, ni les rêves, ni les lubies, ni les chimères, ni les fantasmes, ni les élucubrations, ni les cliquetis passagers, ni le cinéma, ni les chemins de traverse, ni les promesses closes, ni les comptoirs à silence, ni les talents, ni les élancements du coeur, ni les coffres à trésors, ni les rayons de lumière, ni les jeux infinis, ni les orages, ni les mines fraîchies, ni les larmes, ni les musiques, ni les temps délabrés, ni les pièces de tissu raccommodées, ni les intimes sauvageries, ni les mangroves parfumées, ni les fruits exotiques, ni les odeurs inconnues, ni les voyages sur la mer, ni les mystères irrésolus, ni les élévations magiques, ni les féeries, ni les paradis éphémères, ni les mains endolories, ni les saisons, ni les rafraîchissements marins, ni les sels de la nuit, ni les chorus résonnants au sein des églises, ni les idées passagères, ni les envies, ni les passions, ni les battements du coeur, ni les jours à venir, ni les levées du soleil, ni les instants précieux, ni les craintes d'une nuit différente de toutes les autres, ni les joies, ni les chants, ni les aveux, ni les flammes sacrées, ni les couleurs, ni les oreillers, ni les baies vitrées donnant sur la mer, ni les visions astronomiques, ni les vers, ni les cris des enfants, ni le bonheur, ni les longs cheveux, ni la mort, ni les ballades nocturnes, ni les peintures, ni les dons du coeur, ni la tristesse, ni le malheur, ni l'alcool, ni la bourse, ni la mélancolie, ni les livres, ni les framboises, ni les technologies, ni les émotions

 

 

 

 

Je cours après le temps toujours il me rattrape...

 

 

Le monde décidément ce soir, fait un bruit assourdissant
Pas un silencieux à la ronde
Pas un qui ne vienne gratter une existence
À la porte des médiocrités
Rien n'est beau, tout sonne creux
Tout est sans âme
Je ferme alors l'interrupteur du monde
Puis je te vois toi qui flotte sans bruit par-dessus tout le reste
Le menton vissé à la paume de tes mains
À la fenêtre de la maison des fous

 

 

 

Taire le Monde un moment. Seul et unique objet du poème.

 

Jeudi 24 Mai 2007, une heure et vingt-deux minutes du matin

 

On ne conçoit pas une cathédrale édifiée uniquement à l'aide de vitraux, d'autels, de chandelles, et de statues de marbre... Elle est d'abord un amoncellement de pierres, carrées ou irrégulières, poreuses ou lisses, lesquelles observées séparément, ne ressemblent à rien d'autre qu'à une pierre, mais mises ensemble, forment l'édifice harmonieux, solide, soutenu.
Un livre, comme toute oeuvre, se fabrique à la manière d'une cathédrale, pierre après pierre.

Ma mémoire et mon état d'esprit sont ainsi, ils ressemblent à une ruine immense. Les statues sont à-moitié dans la terre, recouvertes de lierre et de mauvaise herbe. Les vitraux sont en morceaux et les chandelles, froides depuis des lustres. Quelque chose est éteint en moi. Quelque chose est vaincu.
Quelque chose est vaincu en moi et ne demande qu'à renaître.

Peut-être, petit à petit, reconstruirai-je l'ensemble, assemblerai-je ce puzzle immense.
Peut-être me remettrai-je à écrire, à ranimer ce feu clair du dedans. Des lignes de mots en allumette sont capables, tout autant sinon plus que la musique, de faire revivre les promesses restées lettres mortes.

 

 

J'ai le cerveau terni de mille affectations mensongères.

 

 

Samedi 19 Mai 2007, vingt-deux heures et quatorze minutes

 

Je me saisis de l'écriture et ne sait que faire d'elle. Les vieilles splendeurs ne sont plus en moi. Je n'ai plus l'énergie à offrir aux vaines causes. Les anciens rêves sont fanés, eux-aussi de sorte que, désormais, mon jardin intérieur prend les apparences d'une chambre désolée, non pas dévastée par un incendie ou par un déluge, seulement désolée, triste et opaque. Ainsi qu'un jardin abandonné que personne ne viendrait arroser, les iris, les mimosas, les tulipes, les chrysanthèmes, s'estompent seuls avec leur couleur et leur visage doucement tourné vers la terre.
Réveiller le verger, à quoi bon ? À quoi bon le paradis secret, et les beautés extirpées d'une grise réalité ?

Il y aurait tant de choses à dire sur les détails inaperçus de l'existence... Si je me donnais la peine. Mais se donner la peine est peine perdue. L'envie est bien là, recelée, et je jette bien des allumettes dans la cheminée les unes après les autres, sans y croire, celles-ci s'éteignent en plein vol avant d'attendre le foyer.
Tandis que les heures s'échappent, en goutte à goutte, j'entends cette phrase, "à quoi bon ?", toujours résonner en moi.

 

Se donner la peine est peine perdue...

 

 

Se retrouver soi figurine effacée sous les amas de cendres
Entre les graviers du chemin et sous le verre non brisé encore
Se retrouver dans tout l'éventail des anciennes musiques
Se retrouver soi et ne rien demander d'autre, pour le moment.

 

 

 

Pour le moment, marre de la tristesse et du funèbre. Alors, vivent les couleurs :)

 


Matisse - La joie de vivre

 

 

 

 

 

 

Lundi 23 Avril 2007, une heure du matin et quatre minutes

 

 

La nuit prépare le lit du jour futur. Dans un songe secret.