FEMMES


Il ne s'agit pas de fantasmes banals dans mes textes,  "À coups de fouets même de grands coups d'amour quand on déshabille la figurine", à première vue c'est érotique mais en fait je parle de ces couches de faux-semblants dont s'entourent certaines filles, qui enrobent leurs gestes d'amas de mots froids et qui ont relégué dans les caves tout désir, qu'il soit érotique ou poétique c'est la même chose, au profit de la gloriole de leur petit égo féminin ridicule à se faire baiser, potiche à montrer la croupe, loin de l'instinct farouche que je recherche comme une brûlure incandescente.

J'essaye de parler comme je peux de deux types de femmes, l'aliénée, la grosse vache, gavée de consommations diverses et variées et puis celle qui n'a pas complètement perdu sa part d'inhabituel en elle.
Je ne les mets pas toutes dans le même sac..."Elles sont gavées ou clairvoyantes", ça dépend. Parfois tout de même elles sont dans les deux camps à la fois et c'est là qu'elles ont besoin d'un poète pour les faire pencher de l'autre côté et leur ouvrir les yeux elles ne demandent que cela, qu'on leur ouvre les yeux sur la pourriture du monde. Quand j'utilise le mot "poète" ce n'est pas dans un sens noeunoeud, je pense plutôt à bukowski ou henry miller...

Je parle tout le temps de ça parce que les poètes crèvent ils n'ont plus de femmes pour les aimer il ne leur reste que les bovines de supermarché...Je ne sais pas si tu pourras comprendre ça ou bien si ça te fais ni chaud ni froid. Evidemment j'exagère, il en existe quelques-unes encore, bien cachées dans les plis. Ces textes parle de ça, rien d'autre.

J'explore, je tente de goûter à tout, je cherche tout ce qui pourrait me tirer hors de la poisse humaine, à m'éloigner le plus loin possible d'elle pour en rire à pleins poumons.

 

09/10/05