[ si peu réel au creux des nombres ! ] [ h h ]

 

 

il s’endort sur le côté dans la vieille ville séparé, blanche où l’on peut entendre les spirales monter redescendre s’introduire, se faire, mettre, le ciel aussi bizarre qu’il n’y parait pas, esquive projection livres, longues traînées crèmes ou blanches, la plupart du temps des avions passent, décollent ici, s’arrêtent, poupée astiquée par les freins, aujourd’hui moite sur les joues, bleu dans les vêtements sales, impossible de te toucher, de prendre la nuit ton visage jusqu’au bout, en ce moment, impossible comme eux à déchirer l’or des chaises au-dessus des meubles tapissés, l’excuse hier, et proche de 3, tu tombes de la maison neuve, agressive coupée en deux, le courage de plonger, en langue, de comble en fond

 

 

condoléance

 

 

 

seule source
ingérée
protège moi
à genoux
du silence
qu’il ne fait pas dehors,
pas froid sans succès d’attendre la fin
heureuse

 

 

 

alors tu les déplaces comment quand ils reviennent sur toi, à droite à gauche au centre, jamais de la même façon ensemble, un banc de sable au rythme de, une encoche devient vite un pied nu au soleil, du cheveu à suivre de la cendre à travers le hublot, la base est désormais disponible, fermés nous jouons dans l’endroit qui va nous conduire au sommet des nouveaux fruits, l’écroulement de tout, est proche, dans le relief et le repli

 

 

 

des nouvelles peaux

 

 

 

puis après tout, tu les déplaces n’importe comment les doigts bientôt réfugiés où naissent, les sols détrempés les coques à sangs concassées dans l’eau claire, le petit rire gras des appareils photos qui flottent sans doute à l’aube de l’avant scène, il recule il avance, océanique jusqu’au bout elle faisait le tour des marques avec un morceau de verre pour compter recompter, souriante, rectangulaire, smashée

 

 

 

recommencement
tu passes derrière
figures fantômes
recommence

 

 

 

maintenant dans l’atoll le corps rassemblé perdant son eau dans le sable imitant la noyée au bord de l’amoureux fou, le sac chaud ouvert dans les poches, tu refermes à l’envers l’isolation étanche, tu restes à distance, t’ouvre la bouche dans ta nouvelle couleur, tu n’aimes pas ça, tu restes à distances tu restes à, là au fond où tous les vêtement collent aux parois, où les grands yeux se forment et se déforment, sentent mauvais comme l’un d’eux

 

 

 

autant l’écrire et
l’oublier

 

 

 

fontaines à dos, bloc, - il est immense, on glisse du détail, on ne trouve pas, un grand orchestre dans l’eau avec des mouvements qui ne sortent pas, du marbre où la lumière s’arme, devenue noire, presque, tu restes à t’étendre au hamac des soldats, tous les mirages toutes les saisons étrangères pour se moucher à l’ombre d’un détail, et puis quoi d’autre, pas cette phrase non mais une autre que je ne connais pas, l’écrire et puis la démonter, pas de colombes pas d’oiseaux gris, gras sec, vomir en pleine cicatrice, full, les empruntes relevées ça et là, la fausse garde emmêlée d’écorces d’éclats, - d’écorces, mais il reste quelque chose au fond du sac qui bouge encore, une poche d’eau glacée un œil un lob à l’envers une chaussure un bout d’algue l’abcès en 2 la bouffe pour chat l’écuelle une seule lettre comprenant 22 textes sur l’inaction des petits chevaux ne pouvant plus avancer dans la mer, insaisissable dans le fleuve