"Cette nuit est remplie des cris des enfants
à la recherche de leur paradis perdu."
Dead can Dance
L’important, c’est ce que ces chants
veulent dire, et non pas ce qu’ils disent. Les mots semblent tellement
démunis, maintenant. Lisa Gerrard chante sans utiliser le verbe.
C'est son propre langage. Il faut deviner, sans effort cérébral,
il faut rendre les armes, se laisser imprégner par ce mystère,
par la résonance de ces voix. Ces mélodies sont tellement simples, imperceptiblement subtiles. C'est une magie inclassable, qui semble se nourrir de la noirceur pour la changer en éclats. Elle décline sans pour autant cesser d’être, par contraste, elle invoque la vitalité, ses tremblements. Peut-être est-ce là l’origine de ce nom : Dead can Dance. |
De l'impact fatal, de l'impatience punk
des débuts (Album éponyme), en passant par
les grands astres noirs (Spleen and Ideal, Within the realm
of a dying Sun, Aion, The serpent's egg) jusqu'aux rythmiques
africaines, on est surpris par la
puissance et la capacité de la voix humaine. C'est
une sonorité richissime, une concentration
de beautés.
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In Power we entrust the Love advocated
Sail on silver wings,
through this storm what fortune love may bring,
Back to my arms again
The love of a former golden age.
I am disabled by fears concerning which course to take.
For now that wheels are turning, I find my faith deserting me.
This night is filled with the cries of dispossesed children in search of paradise.
A sign of unresolved ambition drives the pin wheel on-and-on.
I am disabled by fears concerning which course to take.
When memory bears witness to the innocents consumed in dying rage.
The way lies through our love.
There can be no other means to the end,
Or keys to my heart you will never find.
You will never find.
Brendan Perry et Lisa Gerrard à l'époque
de Within the realm of a dying Sun
Pochette du bootleg "Twilight Moons", concert qui eu lieu à
Rouen en Octobre 1993